Accroche :
L’œuvre de Kim Yang-shik se situe dans une culture vaste comme le monde
au travers d’une sensibilité guidée par la sensualité. Que ce soit en
Inde avec le poète Tagore ou les enfants des rues, au Canada, en France
avec Chagall ou en Corée son pays natal, les poèmes de Kim ont la
fraîcheur d’un regard piégé dans les profondeurs d’un cruel désespoir. À
l’apaisement de la douleur de vivre en jouant les équilibristes sur un
fil tendu au-dessus de l’abîme ; à la traversée des ténèbres qui
enveloppent tant de ses poèmes, accrochés telle une demi-lune dans un
ciel sur un tableau de Chagall ; à la fulgurance cruelle des passions
pour les hommes et pour les instants où les sens exultent : voici ce à
quoi nous invite la poésie de Kim Yang-shik...
Recueil paru aux éditions Sombres Rets.
Mon avis :
Invitation
au voyage et à la réflexion, ce recueil de la poétesse Kim Yang-shik
est un délice pour les yeux et l’âme. L’objet livre est beau et fait
comme un écrin à la poésie sensible de Kim Yang-shik. Bien sûr, dans ce
recueil d’une soixantaine de poèmes, il est question de l’Inde, de ses
habitants, de sa société, de ses traditions bouddhistes.
« ...Sur cette terre
Tout brûle si noir :
Pierres, eau, bêtes
Et même les hommes... » (India 6 – Sur cette terre).
Mais l’auteur nous transporte aussi à la rencontre d’autres pays, d’autres cultures. Elle parvient souvent à entremêler ses expériences de vie, ses visions du monde à sa spiritualité profonde.
« ...Mais la Lune est amarrée
Au fond d’un ciel aveugle,
Face ronde, dorée
Et calme.
Ouf, n’est-ce pas un symbole
Du front radieux
De Bouddha ? » (Ode à la pleine Lune - Montréal, 1973).
Cette poétesse est esthète, foncièrement ouverte sur le monde et les autres cultures. Sa sensibilité lui permet de poser un regard aiguisé sur ce qui l’entoure, dans son quotidien ou durant ses voyages, ainsi que sur le cours du temps.
«... Le Temps est effrayant.
Dans le sommeil, soudain
Tout fuit, mais en vain... » (Temps).
Elle se nourrit de l’art des autres, plusieurs de ses textes sont des hommages à d’autres poètes (Tagore, l'un des plus grands poètes indiens), d’autres écrivains, ainsi qu’à des peintres comme Chagall dont les toiles semblent hanter son imaginaire.
« ...Les oiseaux sont teints
D’un violet brillant,
Volant libres, partout,
Comme des pétales de fleur... » (La Chasse aux oiseaux – D’après les peintures de Chagall).
Ce regard admiratif sur l’art, celui d’autrui, se teinte de modestie lorsque l’auteur regarde ses propres actes créateurs, ses insuffisances :
« ...Je ne pouvais écrire,
Rien ne pouvait être écrit... » (Le jour où l’on m’a demandé d’écrire).
Et au détour du recueil, on trouve aussi des réflexions plus intimistes et personnelles, des florilèges de sentiments, des cris d’amour émouvants, comme pour montrer que les passions humaines sont éternelles, tout autant que les poèmes.
« ...Tu m’appartiens.
À toi, j’appartiens.
Nous sommes faits
Pour ne jamais nous séparer... » (Destin 2).
« ...Sur cette terre
Tout brûle si noir :
Pierres, eau, bêtes
Et même les hommes... » (India 6 – Sur cette terre).
Mais l’auteur nous transporte aussi à la rencontre d’autres pays, d’autres cultures. Elle parvient souvent à entremêler ses expériences de vie, ses visions du monde à sa spiritualité profonde.
« ...Mais la Lune est amarrée
Au fond d’un ciel aveugle,
Face ronde, dorée
Et calme.
Ouf, n’est-ce pas un symbole
Du front radieux
De Bouddha ? » (Ode à la pleine Lune - Montréal, 1973).
Cette poétesse est esthète, foncièrement ouverte sur le monde et les autres cultures. Sa sensibilité lui permet de poser un regard aiguisé sur ce qui l’entoure, dans son quotidien ou durant ses voyages, ainsi que sur le cours du temps.
«... Le Temps est effrayant.
Dans le sommeil, soudain
Tout fuit, mais en vain... » (Temps).
Elle se nourrit de l’art des autres, plusieurs de ses textes sont des hommages à d’autres poètes (Tagore, l'un des plus grands poètes indiens), d’autres écrivains, ainsi qu’à des peintres comme Chagall dont les toiles semblent hanter son imaginaire.
« ...Les oiseaux sont teints
D’un violet brillant,
Volant libres, partout,
Comme des pétales de fleur... » (La Chasse aux oiseaux – D’après les peintures de Chagall).
Ce regard admiratif sur l’art, celui d’autrui, se teinte de modestie lorsque l’auteur regarde ses propres actes créateurs, ses insuffisances :
« ...Je ne pouvais écrire,
Rien ne pouvait être écrit... » (Le jour où l’on m’a demandé d’écrire).
Et au détour du recueil, on trouve aussi des réflexions plus intimistes et personnelles, des florilèges de sentiments, des cris d’amour émouvants, comme pour montrer que les passions humaines sont éternelles, tout autant que les poèmes.
« ...Tu m’appartiens.
À toi, j’appartiens.
Nous sommes faits
Pour ne jamais nous séparer... » (Destin 2).
Quoi lire après ?
l'Offrande lyrique de Rabindranath Tagore.
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